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La révolution Hernani

L'auteur

Le «manifeste» du romantisme

En 1827, Victor Hugo publie la pièce de théâtre Cromwell. Cette oeuvre est précédée d’une préface qui sera appelée le manifeste du romantisme, car l’auteur français définit l’esthétique de ce nouveau courant littéraire qui s’oppose aux règles très strictes du classicisme, le courant littéraire en vigueur à cette époque. En effet, il révèle les principes qu’il utilise pour l’écriture. Par exemple, la règle des trois unités du classicisme n’est pas entièrement reprise : «Hugo admet l’unité d’action mais récuse les unités de lieu et de temps qu’il juge absurdes»[1]. C’est «[a]u nom de la vérité [que] les règles sont abolies; l’artiste est maître de choisir ses conventions, et d’abord son langage (vers ou prose).»[2] Victor Hugo, dans sa préface et donc dans le manifeste romantique, «affirme la liberté totale dans l’art»[3]. Cette dernière caractéristique (liberté) est très importante pour lui et les romantiques, car c’est tout le contraire du classicisme contre lequel ils se rebellent. Enfin, avec Hernani, une pièce de théâtre très romantique, Victor Hugo «inventa [...] une manière nouvelle de faire une pièce, de renouveler les vers, le sentiment, la scène.»[4]     



[1] ibid, p.39.

[2] Pignarre, Robert. Histoire du théâtre. Coll. «Que sais-je?». Paris : Presses universitaires de France, 1984, p. 98.

[3] Hugo, Victor. Hernani (théâtre). Coll. «Petits classiques Larousse». Paris: Larousse-Bordas, 1999, p. 19.

[4] Reynaert, François. «Le premier punk, c’est lui». Le nouvel observateur, no. 1790 (1999), p. 9.

Sa vie

Son oeuvre